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Au dessus de Chiba
19 mai 2005

Galaxies n°36, suite et fin.

Ça y est, j'ai tout lu ! Comme je l'écrivais dans une note précédente, l'intérêt principal de ce numéro de Galaxies réside dans le dossier consacré à Di Filippo : l'article de Tom Clegg et l'interview de l'auteur mettent l'accent sur les multiples facettes de l'écrivain. Initiallement connu en France pour ses nouvelles steampunk, PDF (tiens, tiens... des initiales connues) a écrit de nombreux textes relevant d'un peu tous les genres de la SF. Lorsqu'il parle de son métier d'écrivain, il insiste sur l'importance du travail (Il [Ray Bradbury] conseille à tout novice d'écrire au moins mille mots par jour. [...] Je me suis accroché à cette idée et, entre 1982 et 1983, j'ai dû écrire une cinquantaine de nouvelles qui n'ont jamais paru.), ainsi que sur les fortes interactions entre la littérature dite "générale" et la SF.

 

La nouvelle qui accompagne le dossier, Les binocles de Lennon, n'est pas la meilleure de PDF, même si elle est plaisante à lire. Un peu trop convenue, un peu trop sage. Gentillet, quoi...

 

De même, à l'exception notable du texte de Jeffrey Ford, les autres nouvelles de ce numéro ne m'ont pas emballé :

  • Loin sans départ (Ayerdhal et Audams) est un gentil exercice de steampunkerie sans véritable intérêt (j'aime beaucoup le steampunk, mais il faut que ça aille un peu plus loin qu'une idée rigolote enrobée de quelques personnages historiques mis dans des situations cocasse).
  • Commandos Gainsbarre (Dazieri) pourrait être intéressante, mais d'une part la chute est trop prévisible, d'autre part on a trop l'impression de lire un fan de Bukowski qui n'arrive pas, et de loin, à égaler le style du vieux Charles.
  • L'impératrice (Hernandèz) est une histoire de space-op' classique, pas forcément déplaisante mais, une fois encore, la chute se voit venir de très loin, ce qui enlève tout le sel à cette histoire.
  • Promenade dans le jardin (Shepard) est peut-être le texte le plus original, mais la longueur de ce récit qui joue sur l'occupation américaine en Irak et l'ironie de GI's confrontés à l'univers du Coran le vide un peu de son énergie. Avec une trentaine de pages, on finit par s'ennuyer et ne plus savoir où l'auteur veut aller. Dommage...

Pour conclure, un bon numéro, pour le dossier, et pour la nouvelle de Ford.

J-F S.

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