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Au dessus de Chiba
2 juin 2005

Tombé(s) des mains :-(

Il y a toujours un petit sentiment d'excitation lorsqu'on s'attaque à un auteur qu'on n'avait pas eu l'occasion de lire jusque là. On se prend à espérer tomber sur le livre, celui qu'on ne pourra plus lâcher avant la dernière page, celui qui nous tiendra éveiller jusqu'au fond de la nuit, celui qui nous fera rêver encore une fois la lecture achevée... C'est ce qui m'était arrivé dernièrement avec la horde du contrevent, par exemple.

_home_jfs_benford2Mais bien sûr, ça ne marche pas à chaque fois. Récemment, j'ai ainsi eu deux mauvaises surprises. Tout d'abord, soucieux de lire quelque "classique" tendance hard-science, j'achète sur la foi des critiques Dans l'océan de la nuit de Benford. Mais au bout de 200 pages, le livre me tombe des mains. L'idée de base est sans doute intéressante, mais je trouve le style plat, le rythme poussif, les tribulations personnelles du héro assez peu intéressante et prenant trop de place dans l'histoire. Bref, je comprends que ce livre soit apprécié de beaucoup, mais pour moi Benford manque trop de "romanesque" pour être agréable à lire.

Je m'attaque alors à quelque chose de complétement différent, acheté sur les conseils d'un sympathique libraire : Animamea de Richard Canal. Une première partie nous présente des sortes de jeux du cirques pour masochistes suicidaires. La débauche de violence, de sang et de pathos romantico-adolescent me gonfle rapidement. Heureusement, au bout d'une cinquantaine de pages, on change totallement d'ambiance. Cette fois-ci, c'est l'histoire d'une rock-star dont le fils meurt dans un accident banal. Mais là encore, ça ne prend pas : le mélange entre un univers des plus plats, des plus contemporains, avec une toile de fond de type space-opera est extrêmement maladroit. Je ne saurais jamais s'il y a une amélioration dans les parties suivantes, le bouquin a rejoint ma pile des "entamé, ne vaut pas la peine d'être terminé".

Bon, pour me remettre de toutes ces déceptions, je me suis rabattu sur du classique des plus fiables : Le chien de guerre et la douleur du monde. Il n'y a pas à dire, même quand il n'a pas énormément de choses à raconter, Moorcock est un véritable écrivain, un grand maître du roman. C'est quasiment le seul qui parvienne à me faire aimer la fantasy !

J-F S.

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